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EDITO

Nom d’un schtroumpf !

Ils ont tout envahi ! Depuis début août, ils sont dans les salles de cinéma, et en 3D comme il se doit. On annonce que, dès ce mois de septembre, on va les voir partout, sous toutes les formes. Et de fin juin à fin août, ils avaient déjà pris possession des allées d’une grande chaîne de supermarchés alimentaires où on pouvait en obtenir la collection complète en faisant ses achats.
Après avoir été à la mode il y a quarante ans, les schtroumpfs sont de retour.
En supermarché, la panoplie de figurines que l’on pouvait acquérir à grand renfort de cachets apposés dans un carnet ne comprenait pas cent schtroumpfs, comme il se devrait, mais vingt-huit. Les vingt-huit schtroumpfs qui se distinguent des autres. Car, chez les schtroumpfs comme chez les hommes, il y a les schtroumpfs connus, ceux qui font les histoires. Et puis la masse des schtroumpfs anonymes, qui remplissent les fonds de cases de bandes dessinées, mais n’ont en définitive qu’un rà´le de figurants.
Parmi les vingt-huit schtroumpfs connus, il y a bien sûr le grand schtroumpf, la schtroumpfette, le schtroumpf à lunettes, le schtroumpf farceur, gourmand, bricoleur, peureux... et le schtroumpf grognon, le premier à s’être fait piquer par la mouche Bzz, qui transformait les gentils schtroumpfs en schtroumpfs noirs. Le schtroumpf grognon en garde un comportement un peu bizarre. Son expression préférée est : « Moi, j’aime pas... ». Un comportement un tantinet râleur qui n’est pas vraiment « top » pour se faire des amis...
Bien sûr, quand ça va plutà´t mal, on a tous davantage envie de grogner que de faire la fête. C’est normal. On a donc tous une légère propension à jouer au schtroumpf grognon. Alors que dire « Moi, j’aime... », c’est tout de même plus dynamisant que de maugréer des « J’aime pas... ».
À L’appel, on a parfois aussi une propension à jouer au schtroumpf grognon. Notre rà´le de journalistes est évidemment de dénoncer ce qui ne va pas, d’enquêter sur ce qui pose problème, d’aller quand il le faut à contre-courant des opinions générales, des consensus mous ou des prises de position contestables que l’on rencontre dans la société et dans les Églises. Mais peut-être le fait-on un peu trop sur le mode de la plainte... L’écho nous en est en tout cas parvenu. Notre résolution de rentrée
sera donc claire : nous essayerons cette année d’être moins schtroumpf grognon. Et sûrement pas grand schtroumpf ou schtroumpf autoritaire. Mais schtroumpf penseur, détective, téméraire et aussi... heureux.
À l’occasion de cette rentrée, la présentation de L’appel subit aussi quelques
schtroumpfantes transformations. Pour être encore plus en schtroumpf avec nos lecteurs, nous avons revu notre mise-en-schtroumpf. Et schtroumpfé notre première page de fond en schtroumpf. N’hésitez pas à nous schtroumpfer un petit mot par mail, fax, lettre ou téléschtroumpf pour nous dire votre schtroumpf. Schtroumpfe lecture !

Frédéric ANTOINE

Mot(s)-clé(s) : L’édito
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