EUTHANASIE : aller plus loin ?

LOS ANGELES. Jeux Olympiques de 1984. Une coureuse
antillaise, Marie-France Lubeth, représente la
France. Quelques années plus tard, elle renonce au
sport et devient gynécologue à Lille. Malgré sa réussite,
quelque chose manque dans sa vie. Un jour,
dans une église pentecà´tiste, elle rencontre
Jésus-Christ. Sa vie se transforme.

Arild Pollestad était Norvégien. Et dans sa jeunesse
« davantage attiré par les seins des danseuses du Moulin-
Rouge que par les voûtes gothiques de Notre-Dame ». Un
jeudi saint, à Rome, il pénètre dans la basilique Sainte-
Marie-Majeure. Et une nouvelle aventure commence pour
lui. Il entrera chez les Dominicains, deviendra curé de
paroisse et vient de s’installer en France.

René-Luc, lui, est né de père inconnu. Sorti de prison, son
beau-père se tire une balle dans la tête. Un jour, René-Luc
entend le témoignage d’un ancien caà¯d d’un gang portoricain
de New York, converti à la foi chrétienne. Sa vie bascule.
Il découvre le renouveau charismatique et devient prêtre.
Il fonde un groupe de « rock catholique », devient un fils
spirituel de Jean-Paul II et professe dans la région d’Albi.
Chacune de ces « conversions » a fait l’objet d’un livre. Et les
cas cités ici ne sont que quelques exemples parmi les témoignages
qui fleurissent aujourd’hui dans le monde de
l’édition.

L’époque est aux témoignages car ceux-ci permettent de
vivre une histoire au travers d’un personnage. Écrits au
« je », ces textes rapprochent les lecteurs de ceux qui les ont
vécus.

De longue date, à L’appel, nous croyons à l’importance des
histoires, des récits et des personnages. C’est de la sorte
que l’événement peut se lire à la lumière de l’Évangile.
À partir de ce numéro, nous consacrerons ainsi, par exemple,
la rubrique « à‡a se passe comme ça » (p. 24) à des témoignages
de chrétiens actifs sur le terrain.

Mais, de temps à autre, il est bon de quitter le monde du témoignage pour
celui de la pensée, de la réflexion et des points de vue. À cà´té de la vie, il est
nécessaire de s’exprimer, de prendre position.

C’est dans ce sens que nous créons à partir de ce numéro une nouvelle
rubrique : « À contre-courant » (p. 26), où il s’agira de réagir clairement à ce
qui dérange. C’est aussi en ce sens que nous sommes heureux d’accueillir
jusqu’en juin dans la rubrique « Eh ben ma foi » (p. 20) la plume du père abbé
de l’abbaye de Scourmont, Armand Veilleux, que nous remercions déjà de sa
collaboration à notre magazine.

Ces quelques nouveautés mises à part, L’appel reprend comme d’ordinaire la
route avec vous pour un nouveau tour d’horloge. En espérant que vous serez
plus nombreux encore à nous rejoindre au fil des mois. Bonne rentrée.