Edito

La crise du covid va-t-elle nous reÌ apprendre aÌ€ eÌ‚tre solidaires les uns des autres ? Alors que l’on ne cesse de deÌ noncer l’eÌ goïsme et l’individualisme de nos contemporains, on assiste actuellement aÌ€ la fois aÌ€ un renforcement de cette atomisation de la socieÌ teÌ et au surgissement d’appels de plus en plus pressants aÌ€ l’aveÌ€nement d’un –˜nouveau monde’.

Celui-ci permettrait de reconstruire les rapports humains sur les manques que le confinement et les drames actuels nous font endurer, mais nous permettent aussi d’expeÌ rimenter.

Une catastrophe pourrait ainsi eÌ‚tre l’amorce d’une meÌ tamorphose de notre eÌ‚tre collectif en monde, l’occasion d’un retour aÌ€ la solidariteÌ plutoÌ‚t que de rester dans la haine et le rejet.

DeÌ jaÌ€, des solidariteÌ s se mettent en place. D’autres sont penseÌ es, imagineÌ es. Nous eÌ voquons quelques pistes aÌ€ ce sujet dans ce numeÌ ro.

Nous avons tous besoin de ces moments ouÌ€, ensemble, nous nous soutenons mutuellement pour pouvoir avancer et progresser. L’appel n’y eÌ chappe pas. Le magazine que vous tenez en main ou consultez en ligne n’est pas qu’une production abstraite de contenus que chacune ou chacun peut appreÌ cier dans le secret de la lecture. L’appel est un lieu de partage(s), un carrefour virtuel ouÌ€ se croisent tout qui nous appreÌ cie, et aÌ€ qui nous apportons chaque mois quelques brindilles de sens au travers de teÌ moignages, d’histoires personnelles, de paroles humaines, vivantes, parfois souffrantes, souvent positives, mais toujours incarneÌ es.

Nous, qui concevons les contenus de L’appel, et vous, qui nous deÌ couvrez chaque mois, sommes tous des maillons solidaires d’une meÌ‚me chaiÌ‚ne. Des eÌ‚tres de chair et de sang qui s’interrogent, cherchent non pas des reÌ ponses toutes faites mais des pistes, des repeÌ€res, des indices. Pour comprendre ce qui nous fait vivre, comment vivre au mieux, en harmonie par rapport aÌ€ nous-meÌ‚mes, et en cherchant aÌ€ s’eÌ lever. Sans se laisser enfermer.

La grande chaiÌ‚ne de L’appel n’existe ni sans nous, ni sans vous. Et sans votre soutien. Pour beaucoup d’entre vous, celui-ci se manifeste par votre abonnement au magazine papier. Mais, meÌ‚me si nos prix ont eÌ teÌ reÌ cemment leÌ geÌ€rement indexeÌ s, nous l’avons deÌ jaÌ€ eÌ crit maintes fois : produire un magazine qui se veut professionnel, beau et accessible couÌ‚te cher. MeÌ‚me si la quasi-totaliteÌ de celles et ceux qui y contribuent le font aÌ€ titre deÌ sinteÌ resseÌ .

L’appel beÌ neÌ ficie de l’aide de la FeÌ deÌ ration Wallonie-Bruxelles et de l’un ou l’autre monasteÌ€re. Mais notre modeÌ€le eÌ conomique ne peut eÌ‚tre boucleÌ que graÌ‚ce aÌ€ la solidariteÌ de toutes celles et ceux d’entre vous qui nous apportent des dons deÌ sinteÌ resseÌ s. Ceux-ci sont d’autant plus impeÌ ratifs que, pour l’instant, le magazine s’interroge sur son avenir. Et que ce type de reÌ flexion et de remise en cause couÌ‚te, lui aussi, de l’argent. Vous trouverez au centre de ce numeÌ ro un bulletin de virement pour nous soutenir. Vous pouvez aussi, plus simplement, en recopier les coordonneÌ es pour opeÌ rer un versement via votre banque en ligne, ou l’application de votre teÌ leÌ phone.

Dans ce monde qui se refaçonne, notre magazine a besoin de votre solidariteÌ . Merci de nous la manifester, pour que L’appel vive !

Frédéric ANTOINE Rédacteur en chef
Paul FRANCK Président du Conseil d’administration

Partager cet article