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Pour qu’il flotte...

Il peut être fier de son équipage, de sa coque, de son tirant d’eau et du nombre de ses noeuds : il n’en est pas moins un frêle esquif. Il sait flotter, bien sûr. Mais il a une légère propension à érafler fréquemment la crête des vagues. Un petit coup de vent de trop, une lame trop méchante... et il n’en mènerait plus large.

Non, ce n’est pas le radeau de la Méduse, ce bateau qui navigue en père peinard sur la grand mare des canards. C’est le document que vous tenez entre les mains et que vous avez commencé à dévorer avec passion, admiration, et un léger sourire, comme chaque mois.

Oui, L’appel vit, d’année en année, en équilibre instable sur la mer des médias. Son capitaine et ses matelots ne sont pas tous des enfants de choeur, mais ils ont fait de L’appel leur passion. Ils s’y dévouent corps et âme, bénévolement. Et réalisent chaque mois une traversée à la qualité journalistique irréprochable.

Tout le monde le dit, dans l’Église, dans les églises, dans les milieux qui se préoccupent de spiritualité, là où on pense « quête de sens » : L’appel est, aujourd’hui plus que jamais, indispensable.

Grâce à l’engagement de sa rédaction et aux moyens minimalistes dont elle dispose, notre barque ne coûte pas très cher. Si bon marché même que les « pro » de l’édition nous jugent impayables. Mais notre navire est fragile. Un curé qui disparaît, une paroisse reprise par un « extérieur » qui entend imposer sa loi... et voilà des centaines d’abonnés qui quittent le bateau. Sans parler des écoles, où l’on estime trop coûteux d’abonner les élèves de terminale, ou les familles qui, coût de la vie aidant, choisissent de rogner sur le « superflu ».

Avec ses abonnés, ses annonceurs, L’appel fait un maximum. Mais cela ne suffit pas à remplir nos cales en suffisance. Si, chaque année, notre navire ne bénéficie pas de dons de ses lecteurs et de leurs amis, nous ne parvenons pas à boucler notre budget.

Cet éditorial a donc une fonction simple : être un appel aux dons. Pour que L’appel flotte, nous avons besoin de vous. Sans dons, impossible de maintenir un prix de vente bas. Et nous perdrons des lecteurs. Et nous ne pourrons aller à la rencontre de nouveaux abonnés.

Notre appel est cette fois particulier car, pour la première fois depuis que nous vous demandons votre soutien, vos dons ne bénéficieront plus de déductibilité fiscale. Votre don doit donc, cette fois, être totalement gratuit. Pour certains, le geste sera peut-être plus difficile, et nous nous en excusons. Mais nous ne sommes pas responsables de cette situation et espérons qu’elle ne modifiera pas votre générosité.

Afin que la parole de L’appel continue à écumer les flots, nous vous demandons de nous soutenir. Remplissez le formulaire de virement situé au centre de ce numéro, ou recopiez simplement notre n° de compte, le 001-2037217-02. Tous les dons sont bienvenus. Même les plus modestes. Car, à L’appel, nous n’avons pas la folie des grandeurs. Mais juste une brûlante envie de continuer à faire vivre l’Évangile au coeur du monde et de l’actualité.

Merci déjà .

Frédéric ANTOINE, rédacteur en chef
Paul FRANCK, président du Conseil d’Administration.

Frédéric ANTOINE

Mot(s)-clé(s) : L’édito
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