Cela fait presque dix ans qu’un décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles organise l’éducation à l’amour dans l’enseignement obligatoire. Quelles améliorations l’EVRAS (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle) a-t-elle apportées ? Quels défis restent-ils à relever ? L’état des lieux est plutà´t mitigé.
Depuis juillet 2012, cette éducation affective et sexuelle fait partie des missions de l’enseignement obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un protocole d’accord de juin 2013 en précise les objectifs ambitieux :
« Promouvoir le libre-choix, le respect, la responsabilitéÌ envers l’autre et soi-même et l’égalité dans les relations amoureuses et les pratiques sexuelles des jeunes, permettre aux enfants et aux jeunes de construire des compétences personnelles en vue de leur permettre de poser des choix responsables, prévenir la violence dans les relations amoureuses, et sur un plan plus général dans les relations entre filles et garçons, déconstruire les stéréotypes sexistes et homophobes, prévenir les grossesses non désirées, réduire les infections sexuellement transmises, notamment par l’information sur les moyens de protection. » Cet accord insistait aussi sur l’importance d’élargir le cadre de l’éducation sexuelle pour inclure aspects sociaux, relationnels et familiaux, dans la droite ligne des recommandations de l’UNESCO.
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