BIENVENUE à Namur-
Lido, première cité
balnéaire de la Sud-
Belgique, avec sa
digue de Salzinne-les-
Bains, sa promenade
Baron Huart, son casino tropical
et sa rue du Bord de l’eau
plantée de palmiers dattiers. Pas
de souci pour vos vacances : à
Namur-Lido comme à
Coronmeuse-Plage, tout a été
imaginé pour vous permettre de passer des moments exceptionnels sur le
littoral de la Wallonie, première merveilleuse terre de vacances de la mer
du Nord. Et ce à tous les moments de l’année puisque ici, en bord de mer,
la température est clémente en hiver et plus qu’agréable, n’osons pas dire
presque caniculaire, en été.
Avis aux acquéreurs. Dépêchez-vous. Il est encore possible d’acheter ici à des
prix relativement raisonnables des logements de vacances dont la rentabilité
locative est déjà garantie. Mais seuls les premiers investisseurs seront servis !
En effet, comme vous le savez, depuis quelques mois, la pression immobilière
sur les bords du nouveau littoral est devenue très forte. Ce qui peut se
comprendre, suite à l’exode forcé vers le Sud qu’a dû subir une bonne partie
de la population des Flandres. Mais il reste un peu de place pour les
investisseurs audacieux. Alors, n’attendez-pas ! La mer peut encore monter...
Même si la scène ne se termine pas par un lâcher de parachutistes GI’s sur la
tour de la RTBF, comme on l’a fait croire le soir du 13 décembre, ceci n’est
peut-être pas une fiction. C’est même un scénario devenu tellement
possible qu’un chanteur comme Arno s’en est emparé récemment pour
brocarder les politiciens nationalistes flamands...
L’image, en tout cas, peut impressionner. Et inviter à voir, « à cà´té de chez
vous », ce que représenterait un réchauffement climatique poussé à
l’extrême. Il nous toucherait alors tous, dramatiquement. Et ne se limiterait
pas, comme aujourd’hui, à faire fondre les hivers et lisser notre facture de
chauffage...
Les chrétiens, que l’on dit volontiers engagés dans les questions socioéconomiques,
sont-ils aussi présents sur le front de ces changements qui
menacent les équilibres du monde ? Dans ce secteur, on les sent parfois un
peu frileux. Alors que s’entame le carême, pourquoi ne pas faire de ces
problèmes l’un des axes de la « retraite » à laquelle invite cette période ? Il y a
de petits actes, de petits efforts quotidiens qui, multipliés par des milliers,
peuvent avoir un impact sur le triste état du monde. Consommer, se déplacer,
se chauffer, s’éclairer autrement est possible... si l’on en fait l’effort. Mettre
en oeuvre ces petites actions peut être un autre moyen de « faire carême ».
Au bénéfice de l’humanité. C’est à dire de tous nos frères humains.