À l’École de la batellerie
À l’École de la batellerie
À Huy, Zoé, Lucas, Jayson et Andreas sont parmi les onze élèves à suivre une formation de batelier. Trois années d’études et de stages au sein du Centre de Formation en Alternance (CEFA) de l’École Polytechnique de la Province de Liège. Cette dernière école de batellerie forme aux métiers de la navigation intérieure, avec une partie “matelot” et une partie “batelier”. Le diplôme ouvre au permis délivré par la Région wallonne.
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ANDREAS LARGUE LES AMARRES
Fils de marinier, Andreas suivra les traces de son père… Il passe ses heures pratiques chez un patron propriétaire d’un bateau de 110 m qui navigue sur le Rhin, le Canal d’Alsace ou la Moselle, pour transporter du charbon, des pierres ou du maïs. Avec huit autres étudiants, il est en 1re année de batellerie (4e secondaire). La rentrée 2024-2025 a été très bonne.
ZOÉ DANS LE SIMULATEUR
En deuxième année de formation (5ème secondaire) – et seule élève de cette promotion -, Zoé navigue déjà lors de ses stages, surtout en Flandre, à bord d’un bateau de 50 m. Ici, dans le simulateur du CFA, elle apprend à piloter. Ce simulateur est la dernière acquisition installée dans la cale du Province de Liège II, l’un des deux fleurons de l’École de Batellerie.
JAYSON REMONTE L’ANCRE
Seul élève en terminale cette année, Jayson veille à remonter l’ancre du bateau. Selon son professeur, Pascal Roland, il trouvera vite un travail. « C’est un métier qui a de l’avenir. Beaucoup de bateliers sont proches de la pension. Il y a beaucoup de débouchés et le salaire est attractif. Souvent, après leurs études, ils peuvent acheter leur bateau dans les deux ou trois ans. »

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