Gaël Faye : « Mon refuge, c’est l’écriture »

Gaël Faye : « Mon refuge, c’est l’écriture »

Le musicien et écrivain franco-rwandais quadragénaire, installé depuis dix ans avec sa famille au Rwanda, est confiant dans le processus de réconciliation mis en œuvre après le génocide qu’il a tardivement découvert. Grâce à l’écriture et à la musique, il a trouvé une cohérence dans un monde compliqué et dans sa propre vie.

Par

Publié le

31 octobre 2024

· Mis à jour le

26 février 2025
Gaël Faye portant une chemise de couleur bleue-verte, souriant à la caméra

« À mes filles, je veux leur dire de ne pas avoir honte d’être Tutsies, de ne pas avoir peur. Les Tutsis ont vécu dans la honte et la peur, et je veux leur créer un environnement de dignité, de sécurité. Je veux leur apprendre l’empathie, à être humaines. » En 2015, Gaël Faye est en effet retourné vivre au Rwanda avec sa femme et ses deux filles. Retourné ? Non, car il n’a jamais vraiment vécu dans ce pays que sa famille maternelle avait fui en 1959, lors des premières persécutions contre les Tutsis. Mais il voulait voir, depuis Kigali, comment cette ancienne colonie belge, plus petite que la Belgique, se relevait après le génocide qui a coûté la vie à près d’un million de Tutsis. 

La suite de cet article est réservée aux abonnés.

Envie de lire la suite ?

Découvrez nos offres d’abonnement…
Vous aimez le contact du papier ? Vous aimez lire directement sur Internet ? Vous aimez les deux ? Composez votre panier comme bon vous semble !

Déjà abonné-e ? Se connecter
Partager cet article

À lire aussi

  • Représentation artistique d'une femme de profil aux cheveux court, coloriée en plusieurs couleurs. Derrière elle, une sorte de puzzle avec des pièces de formes différentes
  • Un jeune garçon et une jeune fille qui jouent ensemble sur une plage dans le sable
  • Une femme souriant, les bras vers le haut, derrière une table avec des produits bio dessus
  • Photographie de Catherine avec le nom de sa pièce de théâtre écrite à côté