Le Liban, un malade en réanimation
Le Liban, un malade en réanimation
Après avoir été onze ans recteur des Facultés de Namur et passé un semestre sabbatique en bioéthique à Lille et à Paris, le père Michel Scheuer vient de vivre quatorze ans à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Il considère comme une chance le fait d’avoir pu se trouver dans la capitale de ce petit pays malmené. Et est depuis peu de retour en Belgique.
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Appelé à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth pour y développer un Centre d’éthique et animer le Comité d’éthique de l’Hôtel-Dieu de France, son hôpital académique, Michel Scheuer vient de terminer des années « bien remplies, passionnantes et enrichissantes à tous points de vue ». Durant tout ce temps, il a fait partie du Comité national libanais d’éthique regroupant des membres de tous les horizons académiques et confessionnels, où il n’a jamais constaté de durcissement des positions en fonction des “blocs” chrétien et musulman. Et cela dans un contexte pourtant bien difficile.
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