Le mythe du génie individuel
Le mythe du génie individuel
Les annonces post-électorales de Donald Trump ont de quoi générer, à tout le moins, du mouvement du côté de nos sourcils. Entre le froncement et le haussement, entre l’interrogation en mode “est-ce bien réel, sérieux ?” et l’ébahissement devant les inédits qui caractérisent les positionnements du nouveau président des États-Unis et d’autres à sa suite.
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L’investiture officielle de Donald Trump est fixée au 20 janvier 2025. Dès à présent, le Républicain prépare son mandat présidentiel, communiquant sur ses intentions et sur l’équipe qui l’entourera. Parmi les tout premiers nommés figure Elon Musk. Que vient faire l’homme le plus riche de la planète, patron d’entreprises automobile (Tesla), spatiale (SpaceX) et numérique (réseau social X), dans l’équipe gouvernante du pays ? Certes il a soutenu financièrement la campagne du président élu ; certes il est apparu en star aux côtés du candidat dans de grands meetings à l’américaine, jusqu’à faire partie du cercle familial réuni autour Trump le soir de son élection. Mais, plus encore, l’entrepreneur investit le champ de l’exécutif politique. Musk endossera en effet la responsabilité du nouveau “ministère de la gouvernance efficace” (Department of Government Efficiency, pour lequel les traductions en français diffèrent), conjointement avec un autre homme d’affaires, le républicain Vivek Ramaswamy. Les missions qui lui sont confiées par le prochain chef des États-Unis tiennent en quatre directives, d’après un communiqué de Trump : « Démanteler la bureaucratie, sabrer les réglementations excessives, couper dans les dépenses inutiles, restructurer les agences fédérales. »
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