Art africain volé ?
Art africain volé ?
Que faire des pièces ramenées des colonies et que réclament leurs pays d’origine ? Une exposition à l’Africa Museum illustre le travail des chercheurs qui tentent de documenter la manière dont elles ont été acquises.
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Des statues et des statuettes, un couvre-chef rituel, un repose-tête, un collier, des crânes et des défenses d’éléphant, des boucliers, des masques, un xylophone : voilà quelques-uns des objets regroupés à l’Africa Museum, à Tervueren, dans le cadre d’une exposition temporaire. Issus des collections de l’établissement, ils sont présentés à titre d’exemples des recherches qui visent à déterminer la manière dont ils y sont arrivés. En effet, une grande partie du patrimoine africain se trouve aujourd’hui dans des musées ou des collections privées d’Europe ou d’Amérique du Nord. Ces pièces ont pour la plupart été collectées pendant la période coloniale, parfois sous la contrainte et la violence, et le plus souvent dans le cadre de relations inégalitaires. C’est pourquoi les communautés d’origine demandent le retour de certains de ces objets. Comme la fiche rédigée à l’entrée dans les collections est souvent lacunaire, les chercheurs étudient différents types d’archives et de sources pour faire la lumière sur leur mode d’acquisition, afin d’instruire un dossier pour une éventuelle restitution.
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