Art africain volé ?

Art africain volé ?

Que faire des pièces ramenées des colonies et que réclament leurs pays d’origine ? Une exposition à l’Africa Museum illustre le travail des chercheurs qui tentent de documenter la manière dont elles ont été acquises.

Par

Publié le

31 août 2024

· Mis à jour le

24 février 2025
Petite statuette représentant un un homme aux grands pieds avec quelque chose sur la tête

Des statues et des statuettes, un couvre-chef rituel, un repose-tête, un collier, des crânes et des défenses d’éléphant, des boucliers, des masques, un xylophone : voilà quelques-uns des objets regroupés à l’Africa Museum, à Tervueren, dans le cadre d’une exposition temporaire. Issus des collections de l’établissement, ils sont présentés à titre d’exemples des recherches qui visent à déterminer la manière dont ils y sont arrivés. En effet, une grande partie du patrimoine africain se trouve aujourd’hui dans des musées ou des collections privées d’Europe ou d’Amérique du Nord. Ces pièces ont pour la plupart été collectées pendant la période coloniale, parfois sous la contrainte et la violence, et le plus souvent dans le cadre de relations inégalitaires. C’est pourquoi les communautés d’origine demandent le retour de certains de ces objets. Comme la fiche rédigée à l’entrée dans les collections est souvent lacunaire, les chercheurs étudient différents types d’archives et de sources pour faire la lumière sur leur mode d’acquisition, afin d’instruire un dossier pour une éventuelle restitution.

La suite de cet article est réservée aux abonnés.

Envie de lire la suite ?

Découvrez nos offres d’abonnement…
Vous aimez le contact du papier ? Vous aimez lire directement sur Internet ? Vous aimez les deux ? Composez votre panier comme bon vous semble !

Déjà abonné-e ? Se connecter
Partager cet article

À lire aussi

  • Drapeaux Union européenne Etats-Unis Russie et Ukraine
  • Dessin d'une allumette allumée, au milieu d'une rue enneigée avec des bâtiments autour
  • Gros plan du visage de Walid Ben Selim