Quand l’apaisement devient renaissance
Quand l’apaisement devient renaissance
Qui est Jésus pour moi ? Celui qui désigne Dieu ? Ou celui que je reconnais comme souverain face aux forces chaotiques du mal et du désordre ?
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Heureux qui, comme Jésus, est prêt à s’aventurer en territoire inconnu et à traverser toutes les frontières pour porter la bonne nouvelle de l’amour de Dieu ! Heureux qui, comme les disciples, parvient à traverser les tempêtes de la vie et prendre un nouveau départ ! La rentrée avec son cortège de nouveautés, d’inscriptions et d’agitations diverses n’est-elle pas, d’une certaine manière, une véritable tempête à traverser ?
UN DÉPART COMME UN DÉPLOIEMENT
Alors, « passons de l’autre côté du lac », comme dit Jésus à ses disciples (Marc 4,35). Il faut sortir, s’exposer au vent du large, et lorsque les ennuis arriveront – car il n’y a pas de vie humaine qui en est préservée -, il faudra y faire face avec la conviction qu’ils peuvent être surmontés. Certes, partir le soir n’est pas particulièrement rassurant et le peuple d’Israël considérait toute étendue d’eau comme une mer potentiellement dangereuse où s’agitent des forces obscures. Pourtant, Jésus incite au départ pour cette autre rive. Comme si l’approfondissement de la vie spirituelle nécessitait ce passage du connu vers l’inconnu, cette capacité à « s’embarquer avec le maître », à faire confiance et à lâcher, aussi, à laisser derrière soi des certitudes trop bien ancrées pour accepter le roulis de l’existence.
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