Regard intime sur des vies infimes
Regard intime sur des vies infimes
Dans « Les souvenirs oubliés » ne sont jamais perdus de Caroline Valentiny, une femme qui perd la mémoire rencontre un homme qui perd pied. Un roman poétique et doux contre le désespoir.
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La mémoire de Juliette se détricote à mesure qu’elle tricote devant sa fenêtre. Elle ne s’en plaint pas, elle s’étonne souvent, s’interroge, mais elle vit sans crainte. On parcourt avec elle, de l’intérieur, ce cheminement vers le dénuement. Et comme elle n’a pas peur, elle accueille Gilles, ce vagabond sale et malodorant qui passe régulièrement dans son jardin. Lui aussi a le cerveau lessivé et il erre dans les rues avec l’asphalte pour seul guide. Après avoir raccompagné chez elle, Juliette qui s’était perdue, il trouve le prétexte pour revenir la voir et tisser avec elle une relation aussi belle qu’improbable.
Caroline Valentiny, autrice et psychologue, a voulu creuser ce qui fait le cœur de soi, quand les souvenirs, et tout ce qui fait l’identité d’une personne disparaissent. Si les thèmes de son livre sont graves et parfois douloureux à vivre, elle les traite sans dolorisme, avec une légèreté qui n’est jamais superficielle et une poésie fluide éclairant la fragilité de l’intérieur. Ses mots touchent l’âme et le roman devient comme un doudou que l’on a envie de serrer contre son cœur.
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