Comme si les cendres nous parlaient

Comme si les cendres nous parlaient

Pourquoi ai-je un tel attachement au Mercredi des Cendres ? Et depuis longtemps. À cause, je crois, de toute une atmosphère, d’une douceur assez rare au bout de la tristesse.

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Publié le

26 février 2025

· Mis à jour le

26 février 2025
Le chroniqueur Gabriel Ringlet, la tête posée sur la main, portant des lunettes et regardant la caméra

« Quand tu fais un don, ne joue pas de la trompette » Matthieu 6,2

Au lendemain du Mardi-Gras, là où les communautés chrétiennes soulignent encore les grands rendez-vous liturgiques, le Mercredi des Cendres est vécu comme l’entrée en Carême. Une préface à un temps de sobriété et de dépouillement. Jour de jeûne et d’abstinence, dit l’Évangile qui met en garde contre le spectacle de la prière et celui de la charité. Quand tu fais un don, ne joue pas de la trompette. Quand tu pries, ne te tiens pas sur les chemins fréquentés. Quand tu jeûnes, ne prends pas une mine défaite. Difficile d’être plus clair. Le Mercredi des Cendres n’aime pas les signes distinctifs. 

Le rite des cendres n’est pas mortifère. Il dit le passage, il évoque le creux, il appelle au retournement. « Déchirez vos cœurs et non vos vêtements », dit le livre de Joël. Revenez ! Sans crainte ! Votre Dieu est miséricordieux.

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