Faisons-nous partie des gentil.les ?
Faisons-nous partie des gentil.les ?
Vous posez-vous souvent cette question ? Quelle est votre réponse ? Êtes-vous plongé.es dans la culpabilité, persuadé·e que vous n’êtes pas à la hauteur ? Ou êtes-vous, au contraire, convaincu·e de la justesse de vos positions ?
Publié le
· Mis à jour le
Un phénomène connu est l’effet Dunning-Kruger, aussi appelé effet de surconfiance : on se sent d’autant plus compétent·e que l’on connait mal le sujet. Pour extrapoler, on se sent peut-être d’autant plus “gentil” et “dans le bon camp” qu’on ignore la complexité des problèmes et les réalités de terrain. Ce phénomène est lourd de conséquences, car les personnes les plus ignorantes sont les plus affirmatives, et ont donc plus de chance d’imposer leur point de vue. Point de vue mal informé qui contribue à la non-résolution des problèmes.
GUERRIÈRES DE LA PAIX
Ce thème est au cœur de l’actualité, avec la reconnaissance de la Palestine et le Nouvel An juif. Ce week-end, j’ai eu la chance incroyable d’intervenir au deuxième Forum mondial des femmes pour la paix, organisé par les Guerrières de la Paix, à Essaouira, au Maroc. Au cours de ce Forum, des militantes de la paix de tous les pays se sont retrouvées pour échanger des idées et de la force, et pour réaffirmer cette idée fondamentale : l’antagonisation est la première ennemie de la paix. Cette antagonisation joue contre la paix en Israël-Palestine. Elle place la population israélienne dans le camp des “méchants” et la population palestinienne dans celui des “gentils”. Agir ainsi, c’est invisibiliser les personnes, très nombreuses et très courageuses, qui, en Israël, sont des alliées engagées contre la guerre.
Envie de lire la suite ?
Découvrez nos offres d’abonnement…
Vous aimez le contact du papier ? Vous aimez lire directement sur Internet ? Vous aimez les deux ? Composez votre panier comme bon vous semble !

