La mort comme rappel de la primauté de l’amour

La mort comme rappel de la primauté de l’amour

Si la douleur du corps appartient au domaine du temporaire, la séparation, elle, touche à l’éternité.

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Publié le

30 novembre 2025

· Mis à jour le

1 décembre 2025
Le chroniqueur Hicham Abdel Gawad regardant la caméra, se trouvant à l'extérieur devant un buisson

« La mort suffit comme exhortation. » Cette parole attribuée à Muhammad résume en une formule concise une sorte principe d’économie : il n’y a pas de meilleur précepteur que la conscience de notre finitude. Bien que semblant de prime abord relativement macabre, cette parole — devenue maxime dans moult discours de prédication — possède la densité d’un verdict existentiel. La mort est souvent présentée comme “la fin”. Mais, pour ceux qui restent, elle se donne d’abord comme une séparation. Une séparation sans compromis, sans retour possible, qui coupe net le fil d’une histoire commencée à deux. C’est peut-être là l’unique souffrance que rien ne parvient vraiment à résorber.

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