Paul Delvaux – Des femmes et des gares
Paul Delvaux – Des femmes et des gares
Le musée de La Boverie, à Liège, accueille une large rétrospective du peintre Paul Delvaux (1897-1994). Dans une scénographie originale, elle met ses œuvres en perspective avec d’autres grands créateurs du XXe siècle.
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Une femme nue aux grands yeux en amande qui semblent ne rien regarder, dans un paysage urbain aux bâtiments évoquant l’Antiquité… Une atmosphère nocturne un peu mystérieuse… Les œuvres de Paul Delvaux sont immédiatement identifiables et la rétrospective proposée dans les salles de La Boverie en présente environ cent cinquante, pour un parcours depuis ses recherches de jeunesse jusqu’à la maturité. Le visiteur se sent envahi par cette ambiance d’étrangeté, comme happé dans un autre univers, dans les mondes de l’artiste, ainsi que le souligne le sous-titre de l’exposition.
PARCOURS D’ARTISTE
Les premières salles emmènent à la découverte de ses tâtonnements dans les années 1920. Le jeune peintre est âgé d’à peine 25 ans. De tempérament assez “classique”, il suit les impératifs en vigueur depuis la fin du XIXe siècle et fait du “pleinairisme”, des tableaux réalisés sur le paysage. À cette époque apparaissent les premières gares, en particulier celle du Quartier Léopold à Bruxelles. Il est évidemment attentif à ce qui se fait autour de lui et, au gré des expositions qu’il visite, il se laisse imprégner par l’influence d’artistes qu’il admire. La Boverie met ainsi en parallèle les œuvres originales d’illustres contemporains avec les siennes. Alors que l’expressionnisme connait ses heures de gloire en Belgique, les toiles de Permeke ou de Gustave de Smet lui inspirent des personnages bruts aux proportions monumentales.
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