Quand le mal est défait par la parole
Quand le mal est défait par la parole
Les mots, bien plus que les armes, peuvent contenir le mal, le limiter, et transformer une crise en opportunité de réconciliation.
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L’actualité politique résonne souvent de paroles qui détruisent, qui attisent la colère et qui enferment les relations humaines dans des spirales de violence et de ressentiment. Comment faire évoluer les pratiques ? Comment privilégier des paroles qui apaisent, qui restaurent la dignité, qui ouvrent un avenir là où la situation semblait vouée au conflit ?
CONTRE LA LOI DU PLUS FORT
Le discours d’Abigaïl dans le premier Livre de Samuel (25, 14-35) est l’un de ces moments où une parole bien choisie détourne le cours de l’histoire. Cette figure biblique nous rappelle que les mots, bien plus que les armes, peuvent contenir le mal, le limiter, et transformer une crise en opportunité de réconciliation. Ce récit met en scène Abigaïl, mariée à Nabal, un homme riche mais dur et insensé. Un jour, David envoie des messagers demander de la nourriture à Nabal, en échange de la protection que David et ses hommes ont assurée à ses bergers. Nabal refuse avec mépris et provoque la colère de David qui décide d’attaquer et de tuer tous les hommes de sa maison.
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