« Accès interdit pour préparation de l’investiture du nouveau président. » Pas de chance pour voir la Maison-Blanche d’un peu près : l’élection présidentielle n’a pas encore eu lieu, mais déjà les services de protection de Washington affirment préparer l’installation du nouvel occupant des lieux. Sous le climat de l’été indien, les abords du siège de l’Exécutif sont plutôt calmes : les protestataires qui campent aux alentours en brandissant des pancartes de revendications se comptent sur les doigts d’une main. À côté, il n’y a pas foule devant les trucks des marchands de souvenirs proposant casquettes et T-shirts à l’effigie des candidats. « Je vends autant de Kamala que de Trump », confie prudemment une tenancière…

Jouxtant la Maison-Blanche, une attraction interactive vient d’ouvrir ses portes. Créée par la White House Historical Association, fondée par Jacqueline Kennedy, ce musée original permet de vivre quelques instants dans diverses (fausses) pièces de la Maison-Blanche comme si on était soi-même président. Jill Biden, la femme de Joe, en assure en personne l’accueil virtuel. En janvier, ce sera à l’arrière du Capitole que la personne succédant à son mari prêtera serment, terminant par la fameuse phrase « So help me God ! ». Quelques mots que tous les présidents ajoutent à la formule officielle depuis au moins la moitié du XIX^e, voire depuis George Washington. Impossible à savoir. Quoi qu’il en soit, une inauguration présidentielle ne se déroule pas ici en l’absence de Bible et de l’imploration de l’aide de Dieu.

La suite de cet article est réservée aux abonnés.

Envie de lire la suite ?

Découvrez nos offres d’abonnement…
Vous aimez le contact du papier ? Vous aimez lire directement sur Internet ? Vous aimez les deux ? Composez votre panier comme bon vous semble !

Voir nos offres d’abonnement

Déjà abonné-e ? Se connecter