Accompagner la renaissance
Accompagner la renaissance
Il faut d’abord accepter de tourner les pages du passé, de rechercher plus de sagesse, avant d’accéder à l’espoir d’une renaissance.
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L’hiver est sur nous, les jours raccourcissent, le froid endort la nature, l’année civile s’éteint. « C’est la saison où tout tombe, Aux coups redoublés des vents ; Un vent qui vient de la tombe, Moissonne aussi les vivants », disait si bien Lamartine. La lassitude menace de nous rattraper, alors que les accomplissements de l’année sont nécessairement insuffisants face aux enjeux planétaires, climatiques, démocratiques. À ce moment, précisément, les fêtes de fin d’année nous remobilisent. Le monde chrétien évoque la symbolique de la naissance d’un enfant qui pourrait changer le monde, avec les célébrations de Noël, puis la force de l’alliance de la circoncision de cet enfant, avec le Nouvel An. Le monde juif s’appuie sur la fête des Lumières, « chaque jour une de plus qu’hier », pour encourager un cycle vertueux qui réveillera l’espoir. Il met en valeur le courage d’une famille de prêtres refusant l’oppression, refusant de s’incliner devant l’injonction à l’assimilation, et partant à la reconquête du Temple de Jérusalem spolié et profané.
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