Toute une vie racontée dans une photo

Toute une vie racontée dans une photo

Dans son nouveau roman, L’homme qui lisait des livres, Rachid Benzine invite le lecteur à prendre le temps de découvrir les mots de l’histoire de la vie d’un homme qui rejoint celle de tout un peuple sans voix.

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Publié le

1 novembre 2025

· Mis à jour le

3 novembre 2025
Couverture du roman "L'homme qui disait des livres"

Rachid Benzine possède cet art consommé d’aborder des évènements tragiques vécus par d’humbles personnages, ballotés par l’Histoire qui ne leur appartient plus depuis très longtemps. Des gens souvent perdus dans un « monde absurde, enragé, inhumain ». Dans chacun de ses livres, il traite sous différentes formes, comme des contes ou un échange de lettres, de sujets graves qui posent toujours question. Et cela sans aucune volonté de faire polémique. Grâce à la voix qui vient du cœur et permet d’aller à l’intime de ces humains qui, désespérément, tentent de trouver les mots pour renouer à leurs propres histoires. 

DES INSTANTS DE VIE

Son nouveau roman ne déroge pas à cette règle. En 2014, un photographe de guerre, le Français Julien Desmanges, arpente Gaza. Même « s’il sait que la vie banale n’est pas pour les journaux », il profite de moments de trêve dans les combats pour « capturer ces instants de vie quotidienne, les photos qu’il affectionne, loin du sensationnalisme ». Alors que son « employeur préfère quant à lui les enfants en pleurs au lieu de ruines, les soldats blessés près d’un char, les immeubles troués par les tirs de roquettes ». Le lecteur peut le suivre dans une ville dévastée, un « théâtre de misère et de folie, un bal grotesque où les vivants ne sont plus tout à fait vivants ».

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