Élina Dumont, de la rue au théâtre

Élina Dumont, de la rue au théâtre

Aujourd’hui âgée de 57 ans, Élina Dumont a eu un parcours de vie compliqué. Enfant abandonnée en bas âge, elle a vécu quinze ans dans la rue à Paris, avant d’être sauvée par le théâtre. Une sorte de résurrection. Elle a raconté cette expérience en 2013 dans un livre, Longtemps, j’ai habité dehors.

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Publié le

1 septembre 2025

· Mis à jour le

2 septembre 2025
Portrait d'Elina Dumont de profil

Aujourd’hui âgée de 57 ans, Élina Dumont a eu un parcours de vie compliqué. Enfant abandonnée en bas âge, elle a vécu quinze ans dans la rue à Paris, avant d’être sauvée par le théâtre. Une sorte de résurrection. Elle a raconté cette expérience en 2013 dans un livre, Longtemps, j’ai habité dehors.

« Je m’appelle Élina Dumont, je suis une enfant de l’abandon » sont les premiers mots de l’ouvrage autobiographique Longtemps, j’ai habité dehors. En effet, à 2 ans, la fillette née en 1967 sort de pouponnière et arrive en Normandie dans une famille d’accueil, « au milieu des vaches, des prés et des forêts ». Un “trou paumé” où elle va connaître des moments pénibles. Ce qui la rend malgré tout heureuse, c’est quand, chaque matin, lorsqu’elle va chercher le lait à la ferme, elle s’arrête devant les vaches et leur chante des chansons racontant sa vie, l’école ou les méchancetés qu’elle subit. 

À cette époque, elle a pourtant aussi vécu de beaux moments. « Quand on est enfant, la forêt c’est magique, on se fait peur, on s’invente des histoires. Et comme nous étions plusieurs à être placés dans cette famille, on a connu des moments joyeux, comme la Noël ou les fêtes au village. » Quant à sa vraie maman, Solange, Élina dit l’avoir vraiment aimée et savait qu’elle l’aimait en retour. « Elle m’envoyait des cartes postales, et parfois des colis bizarres. Ainsi à 9/10 ans, elle m’a envoyé des soutiens-gorges qui ne m’étaient pas encore nécessaires ! Ce que je retiens de cette femme qui était très gaie, très belle, c’est qu’elle m’aimait très fort. J’ai entendu des horreurs sur elle, et pourtant, j’ai des souvenirs positifs de cette maman qui m’a peut-être aimée mal, mais avec son cœur… » 

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