« Bonne année ! Bonne santé ! » : conjurer le sort ?
« Bonne année ! Bonne santé ! » : conjurer le sort ?
Les vœux sont une manière de dire : je tiens à toi, j’espère que la vie te sera douce, malgré toute la noirceur du monde.
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Minuit. Les douze coups s’égrènent. On scande le compte à rebours : dix, neuf, huit… trois, deux, un, BONNE ANNÉE !!! On s’embrasse, on s’étreint, on y ajoute de petites phrases personnelles chuchotées dans l’oreille, avec la tendre conviction d’un remède universel. Ma grand-mère, pourtant un peu mécréante sur les bords, ajoutait : « Le paradis à la fin de vos jours. » Ce qui permettait à mon grand-père sa petite plaisanterie annuelle : « Je ne suis pas certain qu’on t’y laissera entrer. » Et tout le monde riait, comme si nous l’entendions pour la première fois.
Les bulles montent, les pétards éclatent, les SMS et autres WhatsApp se bousculent dans les tuyaux surchargés de l’autoroute à bisous virtuels. À travers toute la planète, au fur et à mesure du franchissement des fuseaux horaires, on se souhaite la même chose. C’est beau, c’est touchant, c’est… un peu absurde aussi, diront certains.
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