« Ma mère ne m’a jamais appelé Marka »

« Ma mère ne m’a jamais appelé Marka »

Marka repart cet été en tournée avec une guitare qui chante le blues de ses nouvelles chansons très personnelles. Au moment où paraît un livre permettant de faire plus ample connaissance avec celui qui se cache derrière l’artiste, un certain Serge Van Laeken. 

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Publié le

31 mai 2025

· Mis à jour le

1 juin 2025
Photo de Serge Van Laeken dit "Marka" portant une chemise en jeans bleue. Il est à l'axtérieur accoudé sur une table avec une tasse posée dessus

Mais qui donc mieux que Marka connaît vraiment Serge Van Laeken ? Un petit ketje né en 1961 à l’ouest de Bruxelles qui aurait pu devenir cycliste ou footballeur. Ou mauvais garçon, s’il n’avait pas bénéficié d’attentions et rencontres qui lui ont permis de s’en sortir. Marka, lui, est un artiste reconnu, avec des chansons qui trottent dans la tête, par exemple Accouplés, La poupée Barbu ou Les Mondains. Et des souvenirs de spectacles fabuleux, véritables rencontres entre un chanteur doué, des musiciens et un public qui, comme au foot, est acteur de la partie qui se joue. C’est lui aussi qui a écrit le générique des Francofolies de Spa qui résonne avant chaque concert. Mais c’est bien ce Serge qui se cache derrière Marka depuis quarante ans.

SECOND DEGRÉ ASSUMÉ

« Marka est un surnom qu’on m’a donné en pleine période punk, se souvient-il. Je portais un teeshirt avec écrit “Marcassou”. Personne ne connaissant mon nom, on m’a donné ce surnom. Je m’appelais Marcassou sur le premier album du groupe Allez allez. Mais quand je suis devenu chanteur, c’est devenu Marka. » Depuis lors, il chante en «françois », en flamand, en anglais, en espagnol. Il se lie avec divers paroliers, joue avec des musiciens de tous les univers musicaux possibles : des Cubains, des jazzmen et tant d’autres rencontrés au hasard des concerts. Un public le suit depuis tout ce temps. Son premier album s’intitulait Je vous dis tout, une manière de proclamer l’honnêteté de sa démarche avec un second degré assumé qui lui réussit plutôt bien. Parfois même à son insu.

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