Une petite flamme sur maman
Une petite flamme sur maman
J’avais croisé Françoise lors d’une conférence où elle m’avait confié ses inquiétudes de santé. Quelques mois plus tard, elle m’apprend que son cancer refuse de faire un pas de côté.
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Un matin, un coup de fil désespéré. Les médecins viennent de lui apprendre qu’il n’est plus possible de prolonger le traitement, que son corps n’en peut plus, qu’il n’en veut plus. Une phrase déchirante qu’elle me crie au milieu des sanglots : « Je ne veux pas mourir ! je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas quitter mes enfants ! Je n’ai qu’eux ! Ils n’ont que moi ! Que vont-ils devenir ? Je ne veux pas, je ne veux pas ! » Je promets de passer d’urgence. À la clinique, je la trouve apaisée. Les enfants l’habitent toujours aussi intensément, mais la femme de combat se redresse : « Je vais leur donner de la force. Il me reste encore un peu de temps pour ça. La force qu’ils m’ont donnée, je vais aussi la leur donner. » Quelques jours avant sa mort, quand je suis venu lui dire adieu, cette lutte intérieure la traversait encore. Mais au moment où je lui ai partagé l’huile et le pain, un sourire s’est levé sur son visage, comme si elle venait d’être déliée…
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