Devenir des « cracs » grâce au Patro
Devenir des « cracs » grâce au Patro
La fédération des Patros vient de célébrer ses cent ans. L’occasion de redécouvrir ce mouvement de jeunesse qui n’hésite pas à innover pour mieux rester fidèle à ses valeurs.
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Ils arrivent des quatre coins de Wallonie. En train, en car, en voiture, et même à vélo pour les plus proches. Ils se reconnaissent au foulard vert et jaune fièrement arboré. Ils sont à la fête et seront plus de huit mille patronnées et patronnés à se réunir à Enghien pour une journée de rencontres et de jeux. L’apothéose d’une année qui a célébré le centenaire du Patro. Une première initiative baptisée “Le Musée” s’est préalablement arrêtée dans cinq villes. Ce musée ambulant réunissait les souvenirs des anciens, les grands moments du mouvement et même, pièce unique, l’uniforme porté en son temps par Manneken Pis lui-même. Il y a eu aussi le “Patro Day” au cours duquel les différentes sections locales ont vécu la même activité avec mission d’inviter des copains et copines non encore membres et pouvant, de cette manière, faire connaissance avec le mouvement sur son lieu de vie dans un esprit d’ouverture. Le “Yellow Festival” a, lui, réuni tous les animateurs de la fédération lors d’un moment festif. Sans oublier la grande fête qui réunira tous les bénévoles ayant permis de vivre ces événements importants pour la vie du Patro.
FAIRE LE POINT
« Avoir cent ans, cela représente une certaine fierté, admet Hugo Neyens, l’actuel coprésident fédéral avec Camille Breuskin. Nous célébrons la création en 1924 de la Fédération des Patros. Elle est née afin d’être mieux représentée, mais aussi pour développer des outils communs et ainsi devenir plus efficace dans ce qui allait devenir la Fédération Wallonie-Bruxelles. On a pu vivre durant tout ce temps des activités qui ont forgé notre identité, avec l’expérience garantissant une qualité d’animation sur le terrain, une vision de tout ce qu’un mouvement comme le nôtre peut apporter. Sur la durée, c’est bien tangible. Au-delà de la fierté, c’est aussi l’occasion de faire le point et de fixer de nouveaux objectifs pour l’avenir. »
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