Un cri pour la liberté
Un cri pour la liberté
4 211 km est une pièce intense et rythmée, écrite et mise en scène par Aïla Navidi. Elle retrace la quête de liberté de résistants iraniens, le récit de leur exil et de leur combat sans fin.
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Tout commence dans une maternité parisienne. Yalda vient de mettre au monde une petite fille, Marjane, et toute la famille accourt pour fêter l’événement. La jeune mère est un peu dépassée par cette effervescence, mais c’est la tradition. Édouard, l’heureux papa, a raté le premier bain de son bébé parce qu’il est allé déclarer sa naissance à l’administration. En découvrant l’acte de naissance, Yalda se sent trahie : elle voulait que sa fille porte comme double patronyme le sien et celui du père. Or, seul celui-ci a été retenu. C’est sur ce malentendu que s’ouvre un long flash-back, au terme duquel le spectateur comprendra l’importance du nom de sa famille, Farhadi. Ce nom, c’est la vie de Yalda, son identité, ses racines longues de 4 211 km, la distance qui sépare Téhéran de Paris.
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