Cathy Min Jung : « L’altérité est ma valeur principale »
Cathy Min Jung : « L’altérité est ma valeur principale »
Directrice du Rideau de Bruxelles depuis un peu plus de quatre ans, Cathy Min Jung, née à Séoul et adoptée très jeune en Belgique, a une haute idée du théâtre. Il est, selon elle, le dernier lieu de l’imaginaire et aide à mieux appréhender le monde.
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Démonstrer le monde. C’est par ce néologisme que Cathy Min Jung a choisi d’intituler la nouvelle saison du Rideau de Bruxelles qu’elle dirige depuis septembre 2020. Il s’agit de « plonger au cœur de nous-même » et d’« aller à la rencontre de nos contradictions, nos parts sombres, nos peurs, nos résistances et nos fragilités », afin de révéler « les monstres qui nous habitent ». Ce n’est pas une première. Chaque année, en effet, « l’énergie de la saison » est résumée en une phrase. Il y a notamment eu Nous sommes le paysage, où il était question de diversifier les expériences, les récits. Ou, après le covid, Vibrations collectives en perspective, pour retrouver la joie du collectif. « Dans la préparation d’une saison, à la base, il y a une intuition, une vision d’artiste, explique celle qui est également comédienne, metteuse en scène et autrice. Par notre sensibilité, nous sommes un peu visionnaires sur la société dans laquelle on vit. À travers le choix des projets, je fais écho à ce que je ressens comme nécessaire et juste aujourd’hui dans le paysage théâtral, à ce que le monde a besoin de questionner, d’entendre, de voir. »
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