Le consentement est une philosophie
Le consentement est une philosophie
Nous avons souvent tendance à projeter nos préférences sur les autres.
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Contrairement à ce que nous pourrions croire, le consentement n’est pas qu’une affaire de sexe. Il fait partie de notre quotidien. Il est troublant de constater à quel point nous disons OUI alors que notre esprit et notre cœur hurlent NON. Est-ce par habitude, ou pour éviter un conflit ? Parce qu’il semble plus facile d’acquiescer que de se justifier ? Ou encore parce que nous voulons prouver notre bonne volonté ou notre obéissance à des attentes sociales implicites ?
Pour faire un parallèle, demandons-nous aussi combien de fois nous prenons des décisions à la place d’un proche sans même lui demander son avis. Nous nous disons : « Ça va lui plaire, c’est sûr. » Mais est-ce vraiment le cas ? À chaque fois que nous présumons ce que l’autre veut, nous lui enlevons la possibilité d’exprimer ses propres besoins, ses propres limites. Et si, lui non plus, ne savait pas dire NON ?
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