Une villa en héritage

Une villa en héritage

Sur une île normande isolée, un Écossais et une Américaine cherchent ce qui les relie à une famille française dont ils héritent de la maison. Avec « La villa Aigue-marine », le Namurois Arnaud Nihoul confirme son talent pour construire un solide suspense.

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Publié le

26 février 2025

· Mis à jour le

6 mars 2025
Photographie du visage d'Arnaud Nihoul

Moins connues que leurs voisines Jersey et Guernesey, les îles Chausey forment un archipel normand situé au nord de la baie du mont Saint-Michel et à l’ouest de Granville, sur la presqu’île du Cotentin. Il est composé d’une vingtaine d’îles dont une seule, Grande Île, est occupée toute l’année par une poignée d’habitants. C’est là que débarquent un journaliste écossais, Alistair, auteur de carnets de voyage décalés, et une photographe américaine, Lauryne. Ils ont hérité de la maison d’une certaine Alice Terneuve, vieille dame récemment disparue dont ils n’avaient jamais entendu parler.

Située à l’extrémité d’un cap surnommé la Pointe de l’Enfer, la villa Aigue-marine a été bâtie en 1903 par un Français parti faire fortune dans les cosmétiques aux États-Unis. Revenu en France avec ses deux enfants en bas âge après le décès de sa femme, il a fini par s’y installer suite à la faillite de son négoce au lendemain du krach de 1929. Sa dernière propriétaire est son arrière-petite-fille dont les deux fils ne souhaitent pas reprendre cette demeure isolée. Sa sœur jumelle, violoniste réputée, est morte sans descendance.

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