Jay Dunham, un musicien habité par la spiritualité

Jay Dunham, un musicien habité par la spiritualité

C’est à l’âge de 10 ans que Jordan Hamana, dit Jay Dunham, s’éprend de musique. Aujourd’hui DJ et producteur spécialisé dans l’électronique, notamment la house et ses différents sous-genres, ce jeune Belge de 30 ans carbure surtout à la spiritualité, dont la musique représente, pour lui, un canal. 

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Publié le

26 février 2025

· Mis à jour le

26 février 2025
Le DJ Jay Dunham devant un fond de couleur mauve

« Je dois tout à la spiritualité, reconnait Joy Dunham. Car, dans les moments de doute, elle a toujours été là pour moi. Au fil du temps, j’ai découvert que ma relation à Dieu était beaucoup plus personnelle que je ne le pensais. » Cette ouverture à “plus grand que soi” est née un peu par hasard, il y a huit ans, lorsqu’il a commencé à méditer via une application. « Désormais, je médite chaque jour pendant trente minutes. Je pratique la visualisation, la prière, la gratitude… Et je crois aussi à la loi de l’attraction via le ressenti. » Le musicien considère en outre que la musique est une sorte de canal pour la spiritualité. Il a par ailleurs été très marqué par un livre, Conversations avec Dieu, de Neale Donald Walsh. « On y trouve deux mouvements parallèles : d’une part la foi en Dieu, d’autre part le New-Age qui embrasse la théorie de l’univers. Pour moi, les deux sont compatibles. » 

PREMIERS MORCEAUX

Encore enfant, Jay Dunham a commencé à chanter dans la voiture, en écoutant la radio. Très vite, il s’est vu offrir deux guitares (une acoustique et une électrique) et a pris des cours. « Un jour, alors que j’avais oublié ma partition, j’ai joué un accord de mon idole, le grand guitariste Tom Morello. Mon prof m’a dit que c’était là la musique du diable. J’ai alors décidé d’arrêter les cours et de continuer en autodidacte. » Peu à peu, il crée un groupe de rock, s’immisce dans l’univers du rap via des amis, achète du matériel d’enregistrement et apprend à s’en servir sur le tas. « De fil en aiguille, j’ai commencé à enregistrer des morceaux pour mes potes, puis pour d’autres personnes. Je me faisais payer vingt euros pour une journée de travail… et on venait parfois de loin pour en bénéficier. » 

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