Les bienfaits de la nature au corps et au coeur
Les bienfaits de la nature au corps et au coeur
Regarder un espace vert, écouter des oiseaux, toucher un arbre ou caresser une feuille, sentir un parterre fleuri… Sollicitant ces quatre sens, la nature possède, tant sur le plan physiologique que psychologique, des vertus souvent trop négligées.
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« Ses enregistrements constituaient des histoires à part entière, en termes d’espace ou d’espèces, provoquant des émotions inédites là où ni les mots ni les images ne le permettaient. Il constatait avec tristesse l’incapacité des gens à écouter vraiment. Ils se contentaient d’entendre la nature comme un vulgaire bruit de fond, alors qu’elle foisonnait de tant de richesses sonores. Il suffisait de s’arrêter, d’ouvrir grand ses oreilles et de se nourrir de cet or vibratoire. » Audio-naturaliste, Maxence est l’un des personnages de Répondre à la nuit, le récent roman d’Agnès Ledig muni d’un QR code permettant d’écouter les différents sons de la forêt. Et particulièrement les chants des oiseaux qui, de multiples études l’ont prouvé, possèdent une réelle vertu thérapeutique.
L’ORNITHÉRAPIE
Pour qualifier ce type de soin, deux ornithologues, Philippe J. Dubois et Élise Rousseau, ont imaginé un terme promis à un bel avenir : l’ornithérapie. Si l’on connaît les bienfaits apportés par la nature, les oiseaux, pourtant si présents dans l’environnement commun, tant à la ville qu’à la campagne, semblent quelque peu négligés. Or, insistent les auteurs, les côtoyer « est à même de modifier, voire de bouleverser notre perception de la vie ». Ils possèdent en effet des pouvoirs aussi divers qu’insoupçonnés : ils améliorent l’état d’esprit, réduisent l’angoisse et le niveau de cortisol (hormone du stress), préviennent des problèmes cardiaques et peuvent même renforcer le lien social. Par ailleurs, occupant la plupart des écosystèmes marins et terrestres, ces représentants de la biodiversité animale apparaissent comme d’excellents indicateurs de la santé de la planète, et notamment du dérèglement climatique. « En disparaissant, ils nous alertent chaque jour un peu plus des conséquences si nous continuons à suivre la trajectoire dans laquelle l’humanité se complaît. » Dès lors, « plus ils seront nombreux à voler dans le ciel, et plus nous aurons des raisons d’espérer ».
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